Apéro-rencontre #17 : "Périf ou espace vert... L’impossible compromis !" avec Vito

Ces 50 dernières années, nos villes (petites ou grandes) ont été largement sacrifiées sur l’autel de la "fluidité " urbaine, perdant du même coup leurs couronnes " naturelles ". Il nous faudra pourtant bientôt réinventer une continuité plus organique entre ville et campagne pour contrecarrer l’effondrement écologique. Utopique  ? 

À l’occasion des 50 ans du périf lillois, Vito décide de se pencher sur les origines du tout-voiture, et plus globalement sur la dénaturation des entrées de villes contemporaines, désormais uniformément artificialisées. Pour se compliquer la tâche, c’est armé d’un simple vélo que l’auteur parcourt les abords des voies rapides « hangardisés » pour en saisir les aspects les plus méconnus… En filigrane, c’est bien entendu "l' après périf " que l’auteur propose d’imaginer. Est-il réaliste d’anticiper un retour en force du vélo, du train, de la marche à pied, voire de la traction animale sur l’ensemble du territoire ?  

Venez en discuter lors d’un diapo-débat autour de photos anciennes, de plans et des dessins de l’artiste, adaptés au contexte dunkerquois pour l’occasion.
Une séance de vente-dédicace sera possible à l’issue de la rencontre. (pas de CB)

Victor Locuratolo

Victor Locuratolo, alias Vito, naît à Lille en 1982. Diplômé en architecture et urbanisme à l’ENSA de Grenoble, il travaille quelques années dans le domaine avant de se consacrer pleinement à la réalisation de manifestes illustrés humoristiques à partir de 2015. 

Dans la veine des premières bande-dessinées écologistes des années 70, les ouvrages de Vito dénoncent la folie consumériste contemporaine tout en proposant de réinventer notre rapport à la technique, à la cité et au territoire naturel.  

Toujours à l’affût des utopies d’hier et d’aujourd’hui, il rencontre peu à peu les partisans de la simplicité volontaire, des Low-tech, du Communalisme, de la Vélorution, ou encore du biorégionalisme. Autant d’idéaux collectifs qui vont peupler l’univers graphique de l’auteur et donner du corps à ses récits autobiographiques. 

À partir de 2020, Vito commence à dessiner régulièrement pour le Journal de la Décroissance, et plus occasionnellement pour d’autres revues papier indépendantes comme l’Age de faire, le Postillon ou la Brèche. Il travaille également avec des associations et des collectifs engagés dans l’écologie ou le lien social, comme Virage énergie, l’Alliance santé planétaire ou la Fabrique de l’emploi.